Ne faire qu'un
2020
Ne faire qu'un
Crayon graphite sur papier
Taille : 45/64/0,1 cm
Poids: 100g
Certificat d’Authenticité
Éviter l’exposition au soleil
Livraison avec assurance
Retour accepté sous 7 jours
“chercher à ce dissoudre dans l’autre.”
"L'homme et l'animal, depuis qu'ils s’observent sur les parois millénaires dialoguent avec la même ferveur, nourrie de doute, d'apprivoisement, de confiance puis de symbiose. Car il y a des duos, plus forts et énigmatiques que d'autres. Dès qu'ils se se sont reconnus l'un l'autre dans les yeux, le cavalier a besoin du cheval comme l'animal, fier et élancé, trouve en l'homme un partenaire exigeant mais fidèle. L'homme, en négatif, rompt le corps du cheval pour mieux révéler la puissance et la finesse d'une anatomie exemplaire. Le cavalier s’éclipse et pourtant on ne devine que lui dans cet effacement. Paradoxe d'une relation fusionnelle qui voit dans cet enchâssement les deux parties se nourrir l'une l'autre. On ne sait plus si le dessin met en valeur l'homme ou l'animal. Peut-être, un idéal sans mots, tout en aplats, puis en trame, et enfin en traits silencieux, naît sous les doigts de l’artiste qui, d'un coup de crayon fait apparaître la jonction utopique de deux êtres vivants. Lorsque l'un s'efface, c'est pour mieux apparaître aux côtés de son binôme qui, bien que tronquée, marque la césure éternelle qui unit l'homme et la nature à travers l'un de ses plus beaux représentants." Texte par Dominique Pascaud, Février 2020
2020
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“chercher à ce dissoudre dans l’autre.”
"L'homme et l'animal, depuis qu'ils s’observent sur les parois millénaires dialoguent avec la même ferveur, nourrie de doute, d'apprivoisement, de confiance puis de symbiose. Car il y a des duos, plus forts et énigmatiques que d'autres. Dès qu'ils se se sont reconnus l'un l'autre dans les yeux, le cavalier a besoin du cheval comme l'animal, fier et élancé, trouve en l'homme un partenaire exigeant mais fidèle. L'homme, en négatif, rompt le corps du cheval pour mieux révéler la puissance et la finesse d'une anatomie exemplaire. Le cavalier s’éclipse et pourtant on ne devine que lui dans cet effacement. Paradoxe d'une relation fusionnelle qui voit dans cet enchâssement les deux parties se nourrir l'une l'autre. On ne sait plus si le dessin met en valeur l'homme ou l'animal. Peut-être, un idéal sans mots, tout en aplats, puis en trame, et enfin en traits silencieux, naît sous les doigts de l’artiste qui, d'un coup de crayon fait apparaître la jonction utopique de deux êtres vivants. Lorsque l'un s'efface, c'est pour mieux apparaître aux côtés de son binôme qui, bien que tronquée, marque la césure éternelle qui unit l'homme et la nature à travers l'un de ses plus beaux représentants." Texte par Dominique Pascaud, Février 2020
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"L'homme et l'animal, depuis qu'ils s’observent sur les parois millénaires dialoguent avec la même ferveur, nourrie de doute, d'apprivoisement, de confiance puis de symbiose. Car il y a des duos, plus forts et énigmatiques que d'autres. Dès qu'ils se se sont reconnus l'un l'autre dans les yeux, le cavalier a besoin du cheval comme l'animal, fier et élancé, trouve en l'homme un partenaire exigeant mais fidèle. L'homme, en négatif, rompt le corps du cheval pour mieux révéler la puissance et la finesse d'une anatomie exemplaire. Le cavalier s’éclipse et pourtant on ne devine que lui dans cet effacement. Paradoxe d'une relation fusionnelle qui voit dans cet enchâssement les deux parties se nourrir l'une l'autre. On ne sait plus si le dessin met en valeur l'homme ou l'animal. Peut-être, un idéal sans mots, tout en aplats, puis en trame, et enfin en traits silencieux, naît sous les doigts de l’artiste qui, d'un coup de crayon fait apparaître la jonction utopique de deux êtres vivants. Lorsque l'un s'efface, c'est pour mieux apparaître aux côtés de son binôme qui, bien que tronquée, marque la césure éternelle qui unit l'homme et la nature à travers l'un de ses plus beaux représentants." Texte par Dominique Pascaud, Février 2020